Bohdan Roubtchak
Богдан Рубчак
Il te faut une solitude plus grande
que celle d’entre les quatre murs :
il te faut désormais en toi-même
te mettre à genoux. Pour toujours.
Tu as maintenant tant d’adieux à faire :
avant que d’atteindre à la coupe des rayons,
ne serait-ce qu’une fois, de ton été glacial.
Longuement il te faut par la suite t’avancer
dans ce rayonnement, intolérablement clair,
dans le désert mutique des solitudes,
où il te faudra parler au moyen d'ombres,
puis de tomber dans l’abysse ténébreux,
pour qu’au milieu des ombres adorées –
fleurisse la traduction depuis les flammes.
trd.fr. O.M.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire