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dimanche 28 juin 2020

Leonid Poltava, Lamentations au–dessus des ruines du Louvre


Interlude romantique. Parlons peu, parlons ruines. Celles du Louvre, celui d'avant la Pyramide, les ruines d'avant.

Leonid Poltava
Леонід Полтава

Lamentations au–dessus des ruines du Louvre

Gardien de la beauté, gardien des choses éternelles,
Ô Louvre immortel !


Pourquoi tes anges ne t’ont pas protégé ?
Pourquoi ne t’es-tu pas fait momie,
Toi, qui connais les mystères de l’Egypte ancienne ?!

Du chevalier l’antique armure,
Pourquoi ne t’es-tu pas levé
Au-dessus de la Seine
Contre ta mort ?!

Et c'est ainsi que désormais nous sommes tous morts :
Les morts, les vivants et ceux à naître.

Paris désormais lui aussi recouvert
De l’herbe blanche de la mort.










Trd.fr.O.M.



2 commentaires:

  1. Il grande traduttore Oles M. Semblait bien prolifique autrefois, où est-ce un esprit malveillant comme le mien qui insinue que cela ne peut être une traduction récente...?

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  2. Alors, plusieurs choses.
    autrefois... prolifique... Oles M. – oui. Si d’aventure cela intéresse, on peut en juger par les traductions de "La Petite Anthologie de la Poésie Ukrainienne", Paris, 1999, (N.B. dont la moitié des traductions sont de Roman Babowal) et ceux présentées "autrefois" sur le site Mazepa99, signées Olaf Hedera, Alice Kessoss et Oles Masliouk.
    [ "Les traductions françaises des poésies de Taras Chevtchenko, Vassyl Stous, Youry Tarnavsky, réalisées respectivement par Louis Aragon, Olaf Hedera et Oles Masliouk, nous les trouvons aussi dans les revus françaises « Les Lettres Françaises » (N° 557, 1955), « Continent » (1989), « La Reviste » (1994), « L’intranquille » (N° 4-5, 1999). " A. Dourmanenko, Frankomovnipereklady oukraïnskoï khoudojnoï literatoury XX – potchatkou XXI stolit’. Movni i kontsaptoualni kartyny svitou, Kyïv, n° 38, 2011, p.202. ]

    Alors, secondement, je ne sais pas si elle peut être, dans la mesure où elle est récente. Confus. Je feuilletais l’Anthologie des deux Bohdan (Boïtchouk et Roubtchak), le second volume je crois, et l’avait noté. Et traduit. Et publié sur cet humble blog. La confusion, peut-être, vient de ce que j’ai pris une ancienne illustration, pour faire naviguer Nemo, le fameux capitaine polonais, sur la Seine.

    Quant au bruit selon lequel le traducteur susmentionné serait mort il y a cinq ou six ans de cela, je trouve que les arguments en faveur de cette hypothèse ne sont pas entièrement probants. Comme on dit "Je demande à voir le cadavre".

    Et enfin, le plus important. Qu’un esprit se penche sur mes modestes travaux est une bénédiction telle – qu’importe dès lors la forme et le procédé, quand bien même sinueux, n’est-ce pas ?
    Bien à vous, O.M.

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