Patricia Kilina
Патриція Килина
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Ô Tiye
que tes lèvres marmoréennes,
grâce à elles nous mesurons ton amour et retrouvons
tes baisers, égarés dans les galeries muséales.
Il ne reste plus rien de vivant,
que le cou marmoréen, mais désormais
ce cou est plus parfait que la plastique humaine,
que tes caresses, perdues dans les couloirs des lupanars.
Il ne reste plus rien que toi,
plus vivante que la vie,
plus belle que la beauté elle-même.
Tu n'as besoin ni de l'Histoire,
ni de la Mort,
ni même d'un collier.
Tu embrasses chacun, ou aucun, ou toi-même.
Et ne recherches plus ton âme dans des boyaux sans fin.
trd.fr. O.M.
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