Bohdan Boïtchouk
Богдан Бойчук
La pierre et la vie
Le printemps soufflète
cette église au visage
en recouvrant le mur de vigne sauvage.
cette église au visage
en recouvrant le mur de vigne sauvage.
du cantilène vital
châtiant la pierre.
trd.fr. O.M.
L'église à la face?? Non. Pas bon. Y'a beaucoup mieux que face.
RépondreSupprimerLe printemps soufflète
Supprimercette église au visage
en recouvrant le mur de vigne sauvage.
Qu'en pensez-vous, cher critique féroce quoiqu'anonyme ?
C'est mieux. Je vais faire le changement. Merci.
Supprimer[La pénultième version allait comme suit :
Le printemps frappe
l’église à la face
et recouvre son mur de vigne sauvage.]
Ben oui, visage... En revanche, frappe tjs mieux que soufflete, trop délicat, précieux, va pas dans le ton, lâche férocement l'anonyme critique avec bienveillance, est ce antinomique?
RépondreSupprimerLa charge contre l’église chrétienne ici est telle que – quitte à – je préfère modérer. (En apparence seulement : souffleter étant en réalité un terme assez violent.) Et ce car, quoique depuis Antonytch, "Je suis un païen amoureux de la vie... ", depuis Tytchyna, "Ni Zeus, ni Pan, ni la colombe de l’Esprit-Saint...", sans parler du vitaïsme de Khvylovy (et surtout sans parler du "Je n’aime pas le christianisme. Non." de Stous), la voix antéchrétienne soit très vivace dans la poésie oukraïnienne, Boïtchouk, lui, jusqu’à la fin de sa vie, n’a cessé de "flirter" avec l’église, comme le jeune garçon tirant sur la tresse de la jeune fille pour lui présenter ses hommages maladroits. Voir, par exemple, son "Chemin de croix" (2002).
SupprimerUn soufflet est une gifle, merci, l'anonyme étant français de souche, hélas, il appréhende quelque peu sa langue, ne vous en déplaise. Soufleter, ça fait chichiteux, je maintiens, mais qui suis-je pour dire ce que je pense, anonyme béotien que je suis...
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