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vendredi 12 octobre 2018

La déontologie à France Culture ! vous avez de ces mots...

RT, Sputnik, France Culture... des organes d'influence et de propagande, comme disait l'autre.

"Je ne connais pas Arthur Raffalovitch."

Comment France Culture ment. 


"Un mot à la Une des médias russes et ukrainiens ce vendredi : "le schisme"." Pour soutenir son propos, dans sa revue de presse sur les ondes de la radio d'Etat "France Culture", Camille Magnard rapporte les propos parues dans un certain nombre de média russes. Il agrémente ce florilège en citant la rédaction oukraïnienne de la radio de contre-propagande américaine (financée par le Congrès des USA), radio Svoboda. Voilà pour ce qui est de l’émission proprement dite, le texte, reproduit plus bas, intègre aussi un tweet de la journaliste oukraïnienne Natalya Houmeniouk, qui, le tweet, renvoie vers un article de Hromadske.tv (en anglais), N.H. en est le rédac. chef. Article dont le mot schisme est juste totalement absent.
Sur un air connu : "Radio Paris - ment, Radio Paris - ment... et France Cuture est franco-russe."
Document :
Revue de presse internationale par Camille Magnard
du lundi au vendredi à 7h35

6 min

Le conflit russo-ukrainien précipite un schisme au sein de l'Eglise Orthodoxe











Le Patriarcat de Constantinople jeudi a accordé l'indépendance à l'Eglise orthodoxe ukrainienne vis-à-vis du Patriarcat de Moscou qui ne décolère pas. Ce schisme entraînera-t-il une guerre des clochers en Ukraine? Au Brésil, Jaïr Bolsonaro refuse de débattre avec Fernando Haddad à la télévision.

Un mot à la Une des médias russes et ukrainiens ce vendredi : "le schisme".
Moment historique que celui qui s'est dessiné hier entre les deux branches de l'église Orthodoxe: le site d'info russe Meduza nous en livre la nature : hier à Istanbul le Saint Synode du patriarcat de Constantinople a annulé un décrêt datant de 1686 qui mettait l"église ukrainienne sous l'autorité spirituelle de l'autre grande branche de l'orthodoxie mondiale, le patriarcat de Moscou. En termes spécialisés on dit donc que Constantinople a accordé "l'autocéphalie", l'indépendance en clair, aux fidèles ukrainiens, qui vont à présent pouvoir unir leurs églises sous leur propre contrôle.
Vous l'aurez compris, tout ça est à analyser en lien avec la crise entre les deux grands voisins slaves, la guerre même qu'ils se livrent à l'Est de l'UKraine. Ce conflit va-t'il pour autant virer à la "guerre religieuse" à présent, se demande à Moscou la Komsomolskaya Pravda? Le journal, qui décrit l'église ukrainienne comme dirigée par des nationalistes et d'anciens collaborateurs avec les Nazis, nous explique que Constantinople n'avait pas le droit de se mêler de cette affaire russo-ukrainienne, et qu'en rétorsion Moscou va devoir sévir, acter la division irréconciliable entre les deux pôles de l'orthodoxie : le mot est lâché, nous sommes bien au premier jour d'un "grand schisme".
Mais la question, prise de manière beaucoup plus terre-à-terre, c'est celle du devenir des églises, des paroisses ukrainiennes. Pour le moment, c'est le patriarcat de Moscou qui en possède la majorité, mais les médias russes brandissent déjà le risque d'expropriation de leurs églises par les autorités ukrainiennes.  Cette menace, on la retrouve notamment dans un reportage de la chaîne Rossya24.
Le journaliste y évoque une liste de lieux saints russes en Ukraine, au nombre de 24 à travers le pays, que les ukrainiens prévoieraient déjà de saisir,  parmi lesquels le monastère de la Laure de Kiev, le plus beau, le plus ancien, celui qui a une telle place dans le récit national russe (sans parler des enjeux touristiques et économiques) que Moscou n'imagine pas une seconde s'en séparer.
Plus précise encore, cette date du 14 octobre, date à laquelle les autorités de Kiev auraient prévu de procéder aux expropriations. On la retrouve dans cet article de l'Agence officielle TASS qui nous explique que ce jour-là, des foules "nationalistes radicales" auraient prévu de venir exproprier les moscovites de leurs lieux de cultes. Les responsables de la Laure de Kiev en particulier appellent donc leurs fidèles à venir leur faire face pour défendre leur bien éternel.
Voilà donc qui laisse bien présager d'une guerre des clochers comme nouvelle déclinaison du conflit en Ukraine, à en croire les médias russes.
A Kiev, la radio internationale en langue ukrainienne financée par les américains, Radio Svoboda, cite le Président Petro Prorshenko, ardent partisan de l'indépendance religieuse de son pays vis-à-vis de Moscou : il déclarait hier que "ceux qui appellent à attaquer la Laure pour en chasser les moscovites sont en fait des agents russes" qui veulent attiser les tensions, faire dégénérer la situation.  "C'est la volonté du Kremlin de provoquer une guerre religieuse en Ukraine", affirme Petro Poroshenko qui s'engage à garantir aux paroissiens ukrainiens "le libre-choix" sur leur Eglise de rattachement.






F.A.Q.
Question : Comment France Culture ment ?
Réponse : France Culture ment sans vergogne. Mais plus maladroitement que son ancêtre Radio Paris.

Nécrose d'un œil français due à un angle mort trop obtus mal soigné
 P.S. Défaut d'optique française, problème structurel :

"Allo Moscou ? Ici Paris. Comment ça va à Kieff ? "  France Culture, journal de 18 heures du 6 juin 2016

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