L'on est, ces derniers temps, un peu plus attentif à la traduction comme arme non-conventionelle dans la guerre hybride en cours. Comme dans le cas de la "Défense Shvytkine". Ou celui du "match retour" dont parle Irina Lagounina dans "Comment à St. Petersbourg l'on a fait dire à Macron le contraire de ce qu'il disait". (Radio Liberty a dû mettre en ligne l'extrait avec des sous-titres tellement la manipulation était incroyable.) Les lecteurs de ce blog savent comment les Français se sont fait mettre jusqu'à la gauche "à l'aller". Allez les Bleus ! Allez...
Un exemple tout frais de fake news made in France :
Il va falloir présenter des excuses Monsieur Harlem Désir.
On aurait aimé vous voir aussi combatif lorsque vos congénères transformaient l'Assemblée Nationale en porcherie législative.
(Son défaut est d'être francophone. |
Il pense que "зрадофіл"en oukraïnien veut dire traître en français.)
Il va falloir présenter des excuses Monsieur Harlem Désir.
On aurait aimé vous voir aussi combatif lorsque vos congénères transformaient l'Assemblée Nationale en porcherie législative.
Notons que la manipulation par la traduction est souvent utilisée dans un discours condescendant. C'est le cas avec le député russe, avec le fonctionnaire franco-européen, c'est aussi le cas de la journaliste france-culture ("une radio franco-russe") lorsqu'elle - Fabrique médiatique - s'ingénie à discréditer Arkadi Babtchenko.
Переклад : мені начхати чи мені повірять
J'ai traduit en oukraïnien ce qui s'entend depuis la 36 seconde de l'émission, d'abord en "traduction" française, puis dans l'original russe.
La guerre de l'information comme si vous y étiez. Vous y êtes. Je me répète.
La traduction, une arme non conventionnelle (10.10.2015)
La traduction, une arme non conventionnelle II (21.05.2016)
...
à suivre, n'en doutons pas.
(in petto) Il faut décidément interdire aux Français de s'exprimer sur les questions oukraïniennes.
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