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samedi 30 mai 2020

Taras Ŝevĉenko, Testamento



Taras Ŝevĉenko
Testamento

Se mi mortos, enterigu
Min en Ukrajnlando,
Meze sur la stepo vasta,
Ĉe tombmonta rondo.

Por mi povu vidi, aŭdi
Kamparon langegan
Kaj la Dnipron kun altbordoj
La grandan, bruegan.

Enterigu kaj, vekiĝu,
Katenojn disŝiru
Kaj per sango malamika
La libert’ alivu.

Kaj en nova, jam libera
Rondo familia,
Ne forgesu min memori
Per vort’ simpatia.



Tradm. Jakimôuk




2 commentaires:

  1. L'esperanto, pardon my french, c'est du yiddish pour imbéciles.

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  2. BOYTCHIKLE, c'est le mot que donne en exemple Jabotinsky pour illustrer la merveille qu'est la langue yiddish, ses fabuleuses capacités d'absorption, sa curiosité bienveillante, son to be so open minded, son ouverture d'esprit. "Mon petit garçon" : anglais, oukraïnien, hébreu, trois langues convoquées pour faire un mot yiddish.

    Et d'ailleurs, Zemenhof a commencé par écrire une grammaire du yiddish. Et ce n'est qu'après le regrettable conflit avec son père, aux vieilles barbes tournant le dos, qu'il s'est mis à faire esperanto. Un sale type, le père Zemenhof.

    Cela dit, le politiquement correct ambiant m'interdit de souscrire à vos propos haineux. Hate speech pur jus. Quoique, certes, votre formule a ceci d'attirant qu'elle est lapidaire. Mais on a vite fait de nos jours, se voir stigmatisé comme esperantophobe. Prudent, pusillanime, je me déclare esperanto-agnostique, neutre, sans opinion.

    Merci de prêter attention à ce blog.

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