[The time is running out]
101 день як увімкнув зворотній відлік своєї пекельної машини "терорист" Олег Сенцов.
"Ми просто йшли, у нас нема зерна неправди за собою."
Hier encore, en France, "la plus lointaine des colonies russes"* :
Alerte sanitaire parmi les pen-clubistes français :
@PenFrancais— Emmanuel Pierrat (@EmmanuelPierrat) 21 août 2018
Nous enrageons !
Le PEN Club français demande la libération immédiate d'Oleg Sentsov
Communiqué de presse pic.twitter.com/cgZ1C1sDec
Si dans son précédent "Appel" Maître Emmanuel Pierrat mentait en affirmant que Oleg Sentsov était russe, cette fois-ci le metteur en scène oukraïnien a simplement perdu toute qualification nationale. (Comme vous avez pu le constater, les mots "Ukraine", "ukrainien" sont juste totalement absents du dernier "Appel"). Et comme l'auteur "enragé" a parfaitement conscience de sa malhonnêteté... il commet un lapsus scripturae révélateur : "Le PEN Club français, associé à des très nombreux centres PEN internationaux, appelle encore une fois à mettre fin à cette situation inhumaine et à libérer enfin Oleg Sentsov et tout autre prisonnier détenu pour avoir défendu ce qui nous est le plus cher : la liberté d'expression."
Il n'existe qu'un seul PEN Club International (sis au 162-164, Abbey Street, à Londres), qui coordonne, si ces derniers le veulent bien, les activités de Centres nationaux (ou linguistiques). Le PEN Club Français n'a pas voulu s'associer à la campagne d'envoi massif de lettres à Oleg Sentsov comme l'y invitait le PEN Club International. Il tente de s'en sortir par le mensonge.
Allez, un dernier mensonge du Maître Pierrat pour la route : "100 jours qu'Oleg Sentsov est réduit à risquer sa santé pour mettre en lumière les conditions inhumaines de sa détention." D'une part, Oleg Sentsov ne se plaint pas de ses conditions de détention et, d'autre part, ce pour quoi il met en jeu sa vie est "la libération de tous les prisonniers politiques oukraïniens détenus sur le territoire de la FR [Fédération de Russie]." C'est ce qu'il écrivait le 14 mai 2014 dans sa déclaration d'entrée en grève de la faim :
* selon le bon mot cité par Oksana Zaboujko.
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