Sébastien Seigt |
La guerre de l’information est ainsi perçue comme adaptée à la situation dans laquelle la Russie pense se trouver vis-à-vis des pays occidentaux : ni paix, ni guerre ouverte, mais un état de conflit permanent qui nécessite l’emploi de moyens alternatifs afin d’affaiblir la volonté et la capacité de l’adversaire.
Julien Nocetti (ifri), 2015
Je Vous demande de rechercher l’adresse de « La Réforme » ou d’un autre journal français radical ou socialiste (un qui ne soit pas franco-russe)...
Lessya Oukraïnka, 1896
ou
Pourquoi Sébastien Seigt n'est pas un lecteur du Monde ?
Provincialisme du journalisme de France 24. De la France tout court.
Nous savons à coup sûr que Sebastien Seigt ne lit pas le Monde, car autrement il n'aurait pas manqué de faire le lien avec le "camp de base" de la "“petite unité d’assassins dépendant du GRU [renseignement militaire russe]” agissant dans toute l’Europe" ("unité 29155" pour les intimes), sujet de son papier du 26 II 2020 (Itinéraire d'une équipe de "tueurs" au service du renseignement militaire russe France 24, un média "d'information" de l'Etat français).
"Aucune trace d'opérations de cette unité du GRU n'a été, à ce jour, détectée en France."
"Le 9 septembre 2017, Petrov et Bachirov, les deux empoisonneurs au Novitchok de Salisbury, arrivent à Paris en provenance de Moscou. Ils feront le chemin inverse une semaine plus tard. Entre-temps, ils sont descendus en Haute-Savoie. Les mêmes reviennent à Paris, le 25 octobre 2017, retournent en Haute-Savoie..."
"Le dernier passage, en France, de membres de l'unité 29155 figurant sur la liste des quinze tueurs du GRU date de septembre 2018, sept mois après l'affaire Skrypal."
"Fin 2019, l'hypothèse "la plus probable", retenue par un haut responsable du renseignement français, reste de considérer "la Haute-Savoie comme une base arrière pour l'ensemble des opérations clandestines de l'unité 29155 en Europe".
Jacques Follorou, "La Haute-Savoie, camp de base d'espions russes"
Dans son article, M. Follorou utilise plus d'une fois la formule "à ce jour", ce qui explique la nécessité impérieuse de dater les "renseignements" français.
Encore une chose. De ce que nous savons "à ce jour", on ne peut tirer la conclusion de la présence d'une taupe russe au 45, rue Bolchaïa Yakimanka à Moscou. Il est plus que probable qu'elles sont plus d'une et que ladite Ambassade est l'entrée de la taupinière.
Le Monde, Jeudi, 5 XII 2019, page 6. |
"Le dernier passage, en France, de membres de l'unité 29155 figurant sur la liste des quinze tueurs du GRU date de septembre 2018, sept mois après l'affaire Skrypal."
"Fin 2019, l'hypothèse "la plus probable", retenue par un haut responsable du renseignement français, reste de considérer "la Haute-Savoie comme une base arrière pour l'ensemble des opérations clandestines de l'unité 29155 en Europe".
Haut responsable du contre-espionnage français |
Le Monde, 5 XII 2019.
Dans son article, M. Follorou utilise plus d'une fois la formule "à ce jour", ce qui explique la nécessité impérieuse de dater les "renseignements" français.
Encore une chose. De ce que nous savons "à ce jour", on ne peut tirer la conclusion de la présence d'une taupe russe au 45, rue Bolchaïa Yakimanka à Moscou. Il est plus que probable qu'elles sont plus d'une et que ladite Ambassade est l'entrée de la taupinière.
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N.B. A propos de l'assassinat à l'Hôtel du Coq Hardi à Lille :
(Chose promise, à demi pardonnée)
N.B. A propos de l'assassinat à l'Hôtel du Coq Hardi à Lille :
(Chose promise, à demi pardonnée)
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