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lundi 6 janvier 2014

Спаплюжений Стус - Stous vandalisé

Натрапив на передрук начебто моїх з Анн Рену перекладів циклу "Костомаров у Саратові". В покращеному тексті пана Жоліве з’явились зомбі і бюзгальтери...

 
Parlé trop vite. Ce qui est parue sous le titre "Vassyl Stous / André Jolivet, Kostomarov à Saratov" aux éditons Voltije, en 2008 à Plougonven, n’est certainement pas la traduction faite par Anne Renoue et moi-même. Comme cela est frauduleusement indiqué dans le colophon.
 

Deux exemples - traduction originale et la version en-jolivet, avec "soutiens-gorges" et "morts-vivants" :


II
Les vivants - dans les tombes. Les morts - non,
bien que tous écrasés par les murs des prisons.
Les très anciennes années, les mois, les jours
ils les dénombrent dans le cercueil vivant.

Tels des somnambules rôdent les morts parmi les morts.
Ô combien grand est leur désir de se trouver entre les os d'autrui
un coin à eux, discret,
pour y craindre la mort. 

Traduction 1999

 

 Version vandalisée

III

Le monde - rien qu'un bref sifflement. Et le précipice -
comme sans fond. Ton sort - impénétrable.
Sans-abri - livre-toi tout entier au chagrin
(mais le chagrin, comme le précipice - sans limite).

Le temps est une chute. Au temps on ne peut s'agripper.
De ses mains, on ne peut s'agripper - comme au barbelé.
Ô Seigneur, soutiens-moi ! Les deux bras,
telles les ailes d'un moulin, de l'aube à l'aube,
tournent, tâtonnent - pas de salut,
pas d'apaisement. Deux bras seuls !
Et de la solitude les cadeaux amers -
ramures roses de l'aurore au sortir des ténèbres.

Le point du jour - un bref sifflement. 
Traduction 1999 
 
  Version vandalisée


En comparaison le jean-foutre Marc Wiltz a des allures de Guy Lévi Mano...
 
 

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