C'est aujourd'hui aussi l'anniversaire de Lina Kostenko, 90 ans
Près de la tour blanche...
Près de la tour blanche,
un
arbre noir. Endors-toi !
Nous sommes seuls dans l’infini. Rêvons de la
steppe !
Rêvons de tout ce qui le veut bien !... la
plaine, la barque, le moulin...
Quelqu’un, sur Mars, nous observe peut-être, dans
une lorgnette.
Nous, ici, sur notre planète, et lui, là-bas.
Nous n’avons en commun que les étoiles et la
steppe céleste.
Près de la tour blanche,
un
arbre noir. Endors-toi !
Traduction de Olga Repetylo-Jacura
Source : L'Anthologie de la littérature
ukrainienne du XIe au XXe siècle, 2004, p. 894
A côté de la tour blanche,
un arbre
noir. Dors.
On est seul dans l’infini. Rêvons des steppes.
Peu importe ce qu’on va rêver. Un pré, un bateau,
un moulin,
Peut-être y a-t-il quelqu’un qui nous observe de
Mars à la jumelle.
Ça lui est égal. On continue à voler,
On est sur cette planète, il reste là-bas,
On n’a que les étoiles en commun, et les steppes
célestes.
A côté de la tour blanche,
un arbre
noir. Dors.
Traduction de Jaroslava Fancesca Barbieri
Source : La règle du jeu, "Ukraine :
une terra incognita en Europe", n° 57, 2015, p. 271
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire