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vendredi 28 avril 2017

Agence maritime et matrimoniale Kravtchenko & Cie

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Concernant l'affaire de corruption à grande échelle dite 'Affaire des petits fours à la skovoroda'
"Пригодвані сковородинськими пті фурами"

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"Kourkov est notre locomotive, notre brise-glace." 

Mykola Kravtchenko, 15.IV.2013


"8 років треба, щоб пробитися" - українські письменники на Книжковому Салоні в Парижі


Про поїздку українських письменників на Книжковий Салон у Париж розповів голова правління ГО "Книжковий простір" Микола Кравченко.

- Що перше вразило на ярмарку?

- Масштабність. Салон проходить у величезному комплексі, із понад 15-ти павільйонів. Один павільйон - як усе київське ВДНГ за розмірами. На те щоб один ряд туди й назад пройти - година двадцять йде. 190 тисяч відвідувачів зібрав, із них - тільки 30 зайшли безкоштовно. Решта платили по 10 євро за вхід. І що цікаво, ціна на книжку у них будь-де: у книгарні, на заправці, на виставці однакова - за законом фіксовані ціни. А о 10-й ранку вже черга була під павільйоном із охочих туди потрапити. Ще у Франції майже не використовують електронних книжок. У нас в метро заходиш: всі з ними або з телефонів читають. У них - всі з паперовими.

- Яких домовленостей вдалось досягти?

- У "Нори друк" вже підписана угода, буде переклад нового роману Давіда Фонкіноса. Він у них зараз мега-зірка. Молодий такий дядько, симпатичний. Тіточок черги до нього завжди стоять. Антон Кушнір буде його перекладати. Домовились з видавництвом, що коли буде його автограф-сесія, сфотографую їх з Антоном. Мала тривати до 17.30. Приходимо - черга з кілометр і досі стоїть. "Прийдіть через півгодини, будь ласка", - кажуть нам. Повертаємось, чи не ще більша стоїть. Аж через 2,5 години до нього потрапили. І то ще книжки підписував, попросили пропустити нас. Проходимо до нього, говоримо: ось Антон Кушнір перекладатиме ваш роман українською. На що Фонкісон миттєво: "Клас, а коли я лечу в Київ?". Будемо дуже старатися, щоб це таки сталось.

- Яка мета відвідування таких виставок видавців і письменників?

- Видавці часто кажуть: представляти країну треба. Це не правда. Всі туди їдуть заради налагодження контактів з видавцями і продажів прав на книжки наших авторів. Якщо брати ринок перекладів Європи, то він зовсім незначний і у середньому складає 15% від усієї літератури. І туди треба втиснутися. І конкуренція із сотнями країн. Не подобається, коли тільки приїхали, а вже питають: ну, що які угоди підписали? Колись у Андрія Куркова запитали: скільки ти пробивався, щоб стати всесвітньо відомим автором? Він: 18 років.

- Українській літературі загалом стільки ж часу потрібно?

- Курков наш локоматив, льодокол. Але 6-8 років треба, щоб пробитися. Це як коли дівчина хоче вийти заміж. Спочатку йде в перукарню і робить нову зачіску, щоб подобатися чоловікам. А тільки виходить звідти, як її питають: ну що вийшла заміж? Ми вийдемо заміж, але трошки пізніше.

Тетяна ІВАНОЧКО

Source / Джерело : Gazeta.ua

2 commentaires:

  1. En quoi consiste le projet « Plus de pays – Plus de livres » ? Depuis quand existe-t-il ? Quelle est son origine ? Quel a été son initiateur ?


    L’idée du projet « Plus de pays – Plus de livres » est née après la réalisation du projet-pilote « La littérature européenne dans le contexte ukrainien & la littérature ukrainienne dans le contexte européen : les rencontres éditoriales norvégiennes » (en novembre 2010 à Oslo, Norvège).


    J’ai été son inspiratrice et chef du projet. Pas à pas, depuis nous avons rencontré nos partenaires actuels – Eleonora Simonova (directrice de Nora-Drouk), Mykola Kravtchenko (Nord-Drouk) et Oleksandr Afonine (Président de l’association ukrainienne des éditeurs et des distributeurs de livres).


    Notre coordinatrice en France est Iryna Dmytrychyn, enseignante (INALCO), traductrice.
    Nos contacts noués furent notre point de départ, notre expérience dans le domaine littéraire, dans la création de réseau de collaborateurs.


    Le projet n’édite pas de livres. Il vise à créer des conditions pour que la littérature ukrainienne devienne attractive, intéressante et plus ouverte, qu’elle soit dignement représentée sur les plateformes de travail des éditeurs à Paris, Frankfort et Londres.

    Ainsi, nous publions un almanach, avec les extraits des livres d’auteurs ukrainiens. Nous en avons déjà publié quatre – dont deux en langue française (numéro 1 et 4).

    Notre travail en France a commencé en 2011, quand un groupe d’éditeurs ukrainiens avec Oleksandr Afonine (Président de l’association ukrainienne des éditeurs et des distributeurs de livres), à sa tête s’est rendu en visite officielle ici.


    Dans le cadre de cette visite, au Centre national du livre (CNL), ils ont rencontré leurs collègues français dans le cadre d’un séminaire. A ce séminaire les deux parties ont exposé l’état des lieux dans l’édition en France et en Ukraine. Parmi les éditeurs français présents on peut citer Stock, Flammarion, Gallimard, Fayard, Denoël, Albin Michel, Editions du Seuil et autres.

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  2. En 2012, toujours dans le cadre du projet « Plus des pays – Plus des livres » nous avons présenté sept écrivains ukrainiens et organisé des lectures publiques en présence d’auteurs et de traducteurs. Les extraits de tous ces écrivains sont inclus dans l’Almanach que j’ai mentionné ci-dessus. Cette action a attiré l’attention et nous a préparés au principal évènement littéraire ukrainien en France 2012 : le Festival de littératures européennes à Cognac où l’Ukraine a été invitée d’honneur. L’Ukraine a été le premier pays hors UE à en bénéficier. Nous étions partenaires du projet (le chef du projet a été Mykola Kravtchenko de Nora-Drouk) ; Sophie Julien, la directrice du Festival a constaté notre efficacité. Iryna Dmytrychyn, traductrice et enseignante d’INALCO et notre coordinatrice française, à qui appartient initiative de cette rencontre, elle s’y est personnellement fortement investie dans son organisation.

    Cette année et encore une fois sur la proposition d’Iryna Dmytrychyn nous avons changé la forme de notre présence au Salon du livre de Paris avec le soutien de la fondation Open Ukraine. Par ailleurs, une nouvelle maison d’édition nous a rejoints dans ce projet : les éditions Douliby, également spécialisées en littérature ukrainienne contemporaine.

    Le séjour des écrivains ukrainiens prévoit toujours des rencontres avec les lecteurs dans le cadre du Club littéraire ukrainien sous la direction d’Oksana Mizerak. Ces rencontres se déroulent dans un lieu historiquement important pour l’édition ukrainienne, l’édifice où se trouve la bibliothèque ukrainienne Symon Petlura à Paris.

    Par ailleurs, nous apprécions beaucoup le soutien de l’ambassade française en Ukraine, qui nous apporte l’aide financière comme organisationnelle. Ainsi, grâce à notre collaboration avec l’Institut français d’Ukraine nous avons pu réaliser la présentation d’« Aux frontières de l'Europe : l'Ukraine » sur le stand de l’Institut français au Salon. Nos idées ont toujours été soutenues par Anne Duruflé, ancienne attachée culturelle, et par son successeur, Eric Tosatti. Ainsi, l’année dernière nous avons été invités rencontrer à son excellence Alain Remy. Nous nous y sommes concertés sur les axes principaux de notre collaboration avec l’ambassade que nous comptons développer.


    Entretien avec Anetta Antonenko, fondatrice et présidente des éditions Calvaria et chef du projet Plus de pays – Plus de livres. Propos recueillis et traduits par Olga Gerasymenko.

    http://www.perspectives-ukrainiennes.org/article-entretien-avec-anetta-antonenko-fondatrice-et-presidente-de-l-edition-calvaria-et-chef-du-projet-plu-116782623.html

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