Кто с умыслу скрывает худое, выставляет одни хазовые концы и нагло отрекается от всякого худа, которое не умеет или не в силах исправить, тот предатель.
Vladimir Dahl
Emmanuel Macron, Palais de l’Élysée, le 17 juin 2019
Pour y voir un peu plus clair revenons quelques heures plus tôt de ce vendredi ensoleillé.
Arrivage, serrage de pogne, tapis rouge, les zordelarépublik, le tintouin habituel.
Puis l'on se réunit et l'on s’entretient.
Deux langues officielles, dés lors quatre bouches, huit oreilles. Ou plus.
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... Parfois le traducteur prend la parole. Et pour rompre ainsi l'étiquette, les usages et le protocole, certainement pour parler des problèmes de sa profession, qui parfois, comme ici dans les relations internationales au plus haut niveau, peuvent être cruciaux.
(in petto) Songez seulement que la bombe sur Nagasaki est la conséquence d'une traduction bâclée.
La traduction pour dames, bon. "Cela ne nous concerne pas", comme disent les vernaculaires. Mais le Miro est superbe.
Côté hommes : serrage de pognes, flonflons des hymnes, jolis uniformes.
En parlant des arts mineurs, j'avais trouvé très réussi le travail du designer turc :
"L'humble azure de la terre et des hommes face au Ciel de la Patrie, immense, infini."
Si l'on aime l'esthétique fasciste, évidement.
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Personnellement je préfère le chapi-chapeau-chapiteau Miro qui est bien plus rigolo |
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"Il y a un problème de traduction", disait donc ce 17 juin 2019 le Président de la République française.
Ici à propos d'un problème technique. Mais plus loin certains malentendus dus à la traduction donneront lieu à des rectificatifs présidentiels, ou, plus exactement, à une mise au point présidentielle. Sans pour autant beaucoup clarifier la confusion qui règne dans les relations franco-oukraïniennes.
Les malentendus étant surtout restés inentendus.
Les malentendus étant surtout restés inentendus.
Confusion soigneusement entretenue.
(à suivre)
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