Il a réussi ce chef-d’œuvre
incomparable qu’est « Les Ombres des ancêtres oubliés », dont on a
tiré un film, récemment projeté à Paris, sous le titre des « Chevaux de
feu ». Certes, malgré l’accueil favorable dont cette œuvre a joui, elle ne
donne qu’une idée très approximative de cette prose d’une sensibilité, d’une
précision, d’une couleur et d’un pouvoir évocateur qu’on ne retrouve que chez
les plus grands. Il ne me semblerait pas exagéré de désigner Kotzioubynsky
comme le Chateaubriand de la prose ukrainienne.
Emmanuel Raïs, L’Ukraine,
cette inconnue, 1966
S. Paradjanov, Oukraïne, 1965 |
Je
suis un Arménien né à Tbilissi que les Russes ont jeté en prison pour
nationalisme oukraïnien.
Serguei Paradjanov, à propos de la première du film au cinéma "Oukraïna" à Kyïv
S. Paradjanov, "Les Ombres des ancêtres oubliés" Oukraïne, 1965 |
En 2014, le calendrier international de l'UNESCO inclura également la célébration
de trois autres événements importants dans l'histoire ukrainienne : le
150e anniversaire de la naissance de Mykhailo Kotsiubynsky, éminent écrivain...
...La proposition de célébration internationale a été soumise au Conseil de l'UNESCO par le Ministère des affaires étrangères d'Ukraine durant la 37e Assemblée générale qui s'est tenue à Paris.
Il existe aujourd’hui dix traductions en français du « Testament » de Taras Chevtchenko.
Trois traductions de « Я (Romantica) » de Mykola Khvylovy.
Et il en va de même désormais pour les « Ombres des ancêtres oubliés » de Mykhaïlo Kotsioubynsky. Toutes les trois sont disponibles en ligne.
Les ombres des ancêtres oubliés
Les chevaux de feu
Dans la traduction de Jean-Claude Marcadé. Publiée, avec celle de Ivan Hnatiuk de la nouvelle « Sur le rocher », aux éditions P.I.U.F., Paris, en 1970
(Rééditée seule aux éditions de l’Age d’Homme, Lausanne, dans la collection « Classiques slaves », dirigée par Georges Nivat, Gérard Conio et Vladimir Dimitrijevitc, en 2001)
Dans la traduction de Emile Kruba. Publiée dans le recueil « Nouvelles » (Les ombres des ancêtres disparus. Sur le rocher. Un duel. Les Fleurs de pommier. Il arrive. Intermezzo. Inscrit dans le livre de la vie.), aux éditions « Dnipro», Kyïv, 1971
Enfin dans la traduction de Tetyana Bonnal. Publiée sur le blog de Galyna Dranenko « Lettres ukrainiennes » - à l’occasion du 150eme anniversaire - en octobre 2014
Œuvres Kharkiv, 1922, ill. O. Lozovskyencyclopedia of ukraine |
A signaler encore - disponible en ligne - la traduction de Fabienne Mariengoff de « Fata Morgana » et celle de Stanislas Dovhaniuk du « Prix de la liberté », toutes deux aux éditions Dnipro, Kyïv, en 1978 et 1984 respectivement.
Portrait de M. Kotsioubynsky par Mykhaïlo Jouk, 1907
Musée Kotsioubynsky, Tchernihiv
Musée Kotsioubynsky, Tchernihiv
https://www.youtube.com/watch?v=y05nY8GhlFo&feature=youtu.be
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