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mardi 19 juillet 2016

La question russe et les Européens de France



Maintenant qu'il n'y a plus de sacs plastiques, au marché les commerçants emballent certaines denrées périssables dans du papier journal.
Et c'est ainsi que dans Le Monde du 6 juillet je trouve le constat de cette évidence :

La position française vis-à-vis de la Russie constitue l’enjeu essentiel de l’élection présidentielle de 2017


Et ce pour la très bonne raison que "la Russie constitue la première menace pour l’Europe". Emballé c'est pesé, comme dit la marchande des quatre saisons.


La description à grand traits des pièces sur l'échiquier où va se jouer l'élection présidentielle française n'a rien de réjouissant :
Une condamnation très modérée comme nous le savons. Et affichée avec beaucoup de retenu et de discrétion tant par une majorité de la gauche molle que par quelques grumeaux au sein de l'ex-UMP.

Nous l'avons vu les 28 avril et 8 juin, de la classe politique française il n'y a pas grand chose à sauver. (Avec tout le respect dû aux écolos.)

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Symphonie moscovite
(in petto) Il me semble parfois, et notamment lorsque j'écoute les radios de l'état français ou celles de la bande fm parisienne, que "les amis du Kremlin" ont déjà "pris toutes les positions" ou peu s'en faut. (De Sputnik.fm à France Culture). Je me souviens d'Arthur Raffalovitch et songe avec envie à ceux qui peuvent les observer de loin...

Quant aux supposés cheminements psychologiques et intellectuels des pro-poutiniens reconstitués par l'auteur, ils me paraissent peu pertinents au regard précisément du ramage extrêmement bigarré et chatoyant des perroquets de Poutine en France. Ainsi les amateurs du bizarre, tous ceux qu’émoustillent les curiosités idéologiques trouveront facilement sur le net les entretiens d’un mercenaire d’extrême-droite de retour du Donbass et d’un gauchiste madré du Réseau Voltaire. Une idylle.
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Trop confus pour être une analyse, il faut néanmoins saluer cette tribune qui est une tentative certes encore timide, sinon de "briser le mur du silence" pour reprendre l'expression incongrue de l'auteur, du moins de faire entendre une voix de l'anti-poutinisme français.

Quant à la thèse importante que l'auteur n'arrive pas à formuler clairement, elle est que les deux camps en présence sont les pro-poutiniens, d'un côté, et les pro-européens, de l'autre. 

Et encore in petto dans la rubrique Nouvelles du front français : les Européens en France sont à l’heure actuelle un parti minoritaire, informe et prenant tout juste conscience de soi.


Quant aux pro-poutiniens, c'est comme les sacs plastiques, un jour on sera surpris que cela a existé dans un passé pas si lointain


 http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/07/06/se-positionner-face-a-vladimir-poutine-est-determinant-pour-l-affirmation-de-nos-valeurs_4964909_3232.html#f8VOMpamXLFZHwz8.99

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