mercredi 10 août 2016
Le grain de la voix étouffée de l'Oukraïne sur France Culture
"Oleg Chamchour, Ambassadeur d’Ukraine en France et permanent de l’Ukraine auprès de l’UNESCO"
dans la seconde partie d'Une semaine dans le monde, France Culture, 7.08.16
à partir de 52'00'' :
samedi 6 août 2016
Vyatcheslav Likhatchov, Les droites extrêmes et la guerre russo-oukraïnienne
Le Lecteur : L'extrême gauche, d'accord. Nestor Makhno, Alexander Koltchenko, tout ça. La "tradition émancipatrice séculaire de la gauche oukraïnienne", OK, l'anticolonialisme bla-bla-bla, mais... et l'extrême droite ? Vous n'allez quand même pas niez !... Amnesty International, et l'ONU elle-même... les exactions... le bataillon Azov... les milices... Et puis, quoi que l'on dise, Paul Moreira a bien montré... Et Elle a bien été obligé de s'excuser ! Et Caroline Fourest aussi... Vous avez vu les images ! Les néo-nazi ukrainiens ça existe !
Moi : ... (je me tais)
Tout en indiquant du doigt le papier de Vyatcheslav Likhatchov, et en songeant à part moi : toujours impeccable pan Vyatcheslav.
Tout en indiquant du doigt le papier de Vyatcheslav Likhatchov, et en songeant à part moi : toujours impeccable pan Vyatcheslav.
Vyatcheslav Likhatchov
Les droites extrêmes et la guerre russo-oukraïnienne
Viatcheslav LIKHATCHEV Les radicaux de droite dans le conflit russo-ukrainien
IFRI, Russie.Nei.Visions, n° 95, juillet 2016 (pdf)
Sommaire
vendredi 5 août 2016
Zbigniew Kowalewski, Le bolchevisme devant l'imprévu (Ukraine 1917-1920)
L'auteur de la Rose Bleue, Oukraïnka la Rouge vous a donc intéressés...
Oukraïnka par la Banque nationale d'Oukraïne |
Je me permets alors de proposer à votre attention un article de Zbigniew Kowalewski, aujourd'hui redac'chef, si je ne m'abuse, de la version polonaise du "Monde Diplo", article paru dans le numéro 32-33, mai-juin 1989, de la "Quatrième Internationale" :
« L’indépendance de l’Ukraine : préhistoire d’un mot d’ordre de
Trotsky »
"Quatrième Internationale" n'est sans doute pas un organe de presse où
chercher des louanges à Simon Petlioura, ou à Stepan Bandera. Et un lecteur portant les lunettes roses du nationalisme oukraïnien intégral n'y verra que du feu.
Un point de vue extérieur en tout cas, quoique soumis à des effets caractéristiques d'une optique particulière, marxiste-léniniste. Un point de vue polonais.
Article aimablement mis en ligne (9.VI.2014), par les marxistes révolutionnaires du site belge "Avanti", (mais, hélas dans une version abrégée, reproduite ci-après), sous le titre :
« Ukraine : Le bolchevisme devant une révolution nationale imprévue (1917-1920) »
Considéré par beaucoup – y compris à un moment par Marx et Engels – comme un « peuple sans histoire » [1],
le peuple ukrainien s’est constitué comme nation de manière
« historique » par excellence, parce que héroïque. En 1648, la
communauté des hommes libres et de démocratie militaire, dite cosaque, a
formé une armée populaire de libération et déclenché un gigantesque
soulèvement paysan contre l’Etat polonais, sa classe dominante et son
Eglise. L’Etat national établi lors de ce soulèvement n’est pas parvenu à
se stabiliser mais la révolution cosaque et paysanne a cristallisé une
nation historique avant même la configuration des nations modernes par
l’expansion du capitalisme.
Depuis la fin du XVIIIe siècle, la majorité du territoire ukrainien
se trouvait transformée en provinces, appelées Petite-Russie, de
l’empire tsariste. A la veille de la révolution russe, c’était une
colonie du type « européen » [2].
Comparée au niveau général du développement socio-économique de cet
empire, la région était parmi les plus industrialisées et caractérisées
par une forte pénétration du capitalisme dans l’agriculture. Ukrainien
était synonyme de paysan parce qu’environs 90% de la population vivait
dans les campagnes. Parmi les 3.600.000 prolétaires (12% de la
population), 900.000 travaillaient dans l’industrie et 1.200.000 dans
l’agriculture. Fruit d’un développement très inégal du capitalisme, la
moitié du prolétariat industriel se trouvait concentrée dans l’enclave
minière et sidérurgique du Donbass. Du fait d’un développement colonial
et de la « solution » tsariste de la question juive, seulement 43% du
prolétariat était de nationalité ukrainienne – le reste étant russe,
russifié et juif. Les Ukrainiens constituaient moins d’un tiers de la
population urbaine [3].
mercredi 3 août 2016
Meridian Czernowitz 2016 et marginalia
lundi 1 août 2016
Lessya Oukraïnka : 120 ans depuis la naissance du dramaturge
hommage inachevé à l'auteur de Ekbal Ganem
1871 - 1913
103ème anniversaire de sa mort aujourd'hui. Cent trois ans sans Lessya, pour reprendre le mot de Youry Androukhovytch à propos d'une autre ombre oubliée.
Bien
sûr Lessya Oukraïnka est poète avant tout. Dès les premiers vers. Dans
la langue interdite comme le dit si bien Andry Swirko, le prolétaire ; dans la
langue proscrite par l'Oukase d'Ems* quatre ans plus tôt, "la poésie
est révolte"... Et le poète n'est rien sinon subversif.
(Je parle là d'une fillette de neuf ans.)
Poète
reconnu, Lessya Oukraïnka l'est dès le premier recueil, publié à Lviv, Empire austro-hongrois, ovationné par Ivan Franko... et aussitôt interdit par
la censure impériale russe, le 10 août (29 juillet) 1893.
1896 est l'année de la Blakytna troïanda, la Rose bleue, le premier drame psychologique du théâtre oukraïnien et la première pièce de théâtre de Lessya Oukraïnka. "Il est bien certain que la Rose bleue manquait au répertoire des troupes oukraïniennes, mais il manque hélas aussi de bons acteurs pour jouer la Rose bleue." Suivront quelques "chefs d’œuvre du théâtre européen", mais Lessya Oukraïnka gardera un faible pour cette première œuvre dramatique. Elle la traduira même en russe. Lessya Oukraïnka, poète, dramaturge, est aussi traductrice. Et folkloriste. Et féministe. Et militante révolutionnaire. Et certainement nationaliste oukraïnienne puisqu'en français tous les Oukraïniens le sont et elle est Oukraïnienne sui generis. УOuКkРrАaЇïНnКkАa
Le dramaturge oukraïnienne Lessya Oukraïnka est l'auteur de