Les ruines de Lutèce en perspective

Taras Chevtchenko et les fantômes de Lutèce

Festivités commémoratives de 1964 et commémorations festives de 2014

Pour être laconique. Et comme nous parlons ruines, pour être lapidaire.
Voici la composition des Comités commémoratifs pour la célébration du Cent Cinquantième Anniversaire de la naissance de Taras Chevtchenko fièrement publiée par la P.I.U.F. (3, rue du Sabot, Paris, 6°), en 1964 conséquemment.

Et maintenant, afin de créer l'effet de perspective, pour ce qui concerne la composition des Comités commémoratifs pour la célébration du Bicentenaire  de la naissance de Taras Chevtchenko, celle de 2014 donc, en voici la liste également exhaustive :
















































Il n'y eut pas à Paris, de Comité d'Honneur lors de la Révolution de la Dignité en Oukraïne. 
Et  pas de Comité Directeur par voie de conséquence.
C'est ainsi. "Il s'est fait que..."

En 1964, il s'agissait, il faut le dire, de Comités commémoratifs de l'émigration oukraïnienne. Le 150ème anniversaire avait aussi été célébré par l'Oukraïne officielle, la représentation oukraïnienne à UNESCO, France-URSS, etc.

Parmi les Organisations ayant envoyé les Délégués de 1964, nombre ont disparues, certaines sont renées sous d'autres formes, sous d'autres noms,

Ainsi le Cercle d'Etudes Franco-Ukrainienne de 1964, c'est, grosso modo, l'Association Française des Etudes Ukrainiennes, l'AFEU. Disons telle qu'elle était à l'époque du professeur Beauvois. Nous avons vu les ruines de son site web. De même avons nous déjà visité les ruines de la "Bibliothèque Ukrainienne <<Simon Petlura>>"

L'Association des Etudiants Ukrainiens en France (AEUF) de 1964 a, sans doute, son pendant dans l'AEUF d'aujourd'hui. Ruines récentes, feu de paille.

Il serait instructif de poursuivre la comparaison terme à terme des référencements jubilaires, mais pour mieux apprécier la perspective il n'est peut-être pas inutile de placer un repère intermédiaire, celui de 1999, Regards méprisants sur la culture ukrainienne.