mardi 27 août 2019

Au nom de Vassyl Stous, depuis 30 ans




En même temps que la Bibliothèque nationale de France ignore qu'il fut mort, le Prix qui porte son nom célèbre ses trente ans d'existence.


Cérémonie aujourd'hui, à partir de trois heures de l'après-midi, heure de Kyïv. Ici même :







En France ? Russophilie sonnante et trébuchante. Et, comme conséquence, pour ce qui concerne l'Oukraïne, incuriosité agressive. Bref, "ignorance intéressée", à la louche et à tous les étages. Dès lors :






Depuis 20 ans, la poésie de Vassyl Stous n'existe en français qu'en mode "samvydav".
(Autrement dit en photocopies. On disait Xerox, en oukraïnien, à l'époque pas si lointaine. 20 ans.)


Cependant que la stoussolâtrie officielle prospère en parallèle, dans d'autres dimensions, dans d'autres lieux, sans interférences. Curieuse indistinction bienveillante et suave, étrange et doucereuse tolérance. Voici Ivan Dratch au Centre Culturel ukrainien de Paris, jamais les vers du poète assassiné ne s'y sont fait entendre.

Balakoutcha titotchka à Paris, XII 2015
Lauréat du Prix 2018 en 2014
























Troisième soirée Stous, ("samvydav"), Paris, 28 II 2015
































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