mercredi 10 juillet 2019

Le quotidien de l'occupation russe : la mort

Vivre sous l'occupation russe, c'est mourir.
 Il y a quelques jours sur une plage près de Simferopol.

Rachid Yagayev. Son cadavre rejeté par la mer. Traces de tortures. Disparu le 22 avril 2019. Retrouvé. Sans être passé par la Liste Sentsov. Sa famille pourra désormais accomplir les rites funèbres. Vous les connaissez, les rites de deuil chez les musulmans ?

Ceux qui ont torturé Rachid Yagayev, ceux qui l'ont assassiné, ceux qui ont lesté son corps avant de le jeter à la mer, ces gens là ont le droit de vote et - citoyens consciencieux, j'en suis certain - ont voté. Élu des représentants. Députés. Parlementaires. A la Douma notamment.

Et désormais à l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe. Les délégués des assassins. Et ce désormais est tout particulièrement dû au vote de treize parlementaires français. Treize parlementaires français présumés innocents, désormais accusés de complicité dans l’enlèvement, la séquestration, les mauvais traitements et finalement l'assassinat de Rachid Yagayev.

 Il y a quelques jours sur une plage près de Simferopol en images :




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire