mercredi 22 juillet 2020

Vive le terrorisme oukraïnien !

Mais pour commencer rendons hommage à l'Homme russe chez qui le sentiment de dignité n'a pas été exterminé totalement. [Le Nouvel Homme Russe ?]

Et pour ce faire, souvenons-nous du géant oukraïnien, le Cosaque Havryliouk, nu dans la neige, encerclé par de petits hommes casqués-bottés-armés, les cosmonautes noirs. Cette image ne laissait aucun doute sur le vainqueur à venir. C'était en 2014, sur la Place de l'Indépendance de la capitale oukraïnienne : Maïdan Nezalejnosty, Kyïv, Oukraïne, Europe. Glorieuse, oh ! combien, Révolution de la Dignité - Революція Гідности.



Gardez, s'il vous plaît, cette image à l'esprit en visionnant les 25 secondes montrant l'arrestation de Serguéï Desnitsky à Moscou (Moscovie), il a une semaine.






Le délit (ou le crime, le tribunal moscovite en décidera) était de "regarder un représentant des fores de l'ordre dans les yeux".
Certes, ils ont du chemin à faire pour se retrouver "nu dans la neige", mais quelques uns ont déjà l'étincelle de la dignité dans l’œil. Et le mécanisme est connu : manifestation de la Dignité > Répressions > Révolution de la Dignité.

Le Grand Petit Homme dans le fauteuil à roulette compare ensuite le policier blessé par le regard avec ses collègues de Khabarovsk (République Démocratique d'Extrême Orient, temporairement occupée) confrontés aux manifestants qui scandent "C'est notre choix !", trop nombreux. Polis, les flics de Khabarovsk, et même prévenants.

Même si aujourd'hui un Russe digne nous semble être un oxymore. Car il n'y a pas, chez le Moscovite, de tares qui ne se puissent guérir. C'est juste une question de territoire. Trop grand. Une question de temps donc.

Quant à l’apologie du terrorisme, c'est le sujet suivant du programme "Stalinegoulag" de l'excellent Alexandre Gorbounov. 

Dans l'oblast de Leningrad, c'est l’appellation officielle de la région qui entoure la ville de Saint Petersbourg, dans la ville de Gattchino, une manifestation de soutien aux prisonniers politiques qirimtatars, dont le drapeau bleu ciel frappé de la tamga d'or est là, à droite, mais c'est le drapeau oukraïnien, jaune et bleu, que Vladimir Chypitsyn tient à la main, lorsque le policier le précipite à terre, et qu'il ne lache pas, et dont le bois vient frapper le couvre-chef du sous-chef. Revoyons cette action terroriste :





... Aujourd'hui Youry Dmitriev a été condamné à 3 ans et demi de camp pour avoir mis à jour les charniers de Sandarmokh. Pour s'être attaqué à l'amnésie imposée en Moscovie sur tout ce qui concerne la mémoire des camps.

ЛАГЕРЬ, laguér' - camp. Главное Управление ЛАГерей, Glavnoie OUpravlieniie LAGuerei (G.OU.LAG.) - Direction Générale des Camps.

Les assassins de la mémoire à l’œuvre.
Les Moscovites ont un très long chemin à faire avant de se retrouver "nu dans la neige"...

3 commentaires:

  1. Activisme oui, apologie du terrorisme, non!!!

    RépondreSupprimer
  2. Vous n'aimez pas "20 000 lieus sous la mer" ? Une belle apologie du terrorisme pour adolescents.

    Et si vous parlez précisément de l'action glorifiée ici, l'activisme - admirable - y est russe et Vladimir Chypitsyn est impeccablement non violent. Le coup sur la tête est porté par le drapeau oukraïnien lui-même.

    Je n'ai, sans doute, pas compris votre propos.

    RépondreSupprimer
  3. Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt...j'ai sans doute mal compris votre titre alors, pourtant, c'est explicite. Vous avez besoin de vous raccrocher aux branches en mettant sur le tapis J.Verne et 20 mille lieues sous les mers ? C'est moche. Pas très glorieux et digne pour un ukrainien...

    RépondreSupprimer