samedi 29 février 2020

Regards d'en France, regards biaisés

"Ignorance intéressée, incuriosité agressive...

Sébastien Seigt
Prenant acte d’un retour de l’idéologie dans les relations internationales, les dirigeants russes considèrent que leur pays est engagé dans une «guerre de l’information» à grande échelle : dépassant le cadre russo-ukrainien, celle-ci vise aussi l’espace postsoviétique et surtout l’Occident pris dans son ensemble (Etats-Unis, OTAN, Union européenne). ... 
La guerre de l’information est ainsi perçue comme adaptée à la situation dans laquelle la Russie pense se trouver vis-à-vis des pays occidentaux : ni paix, ni guerre ouverte, mais un état de conflit permanent qui nécessite l’emploi de moyens alternatifs afin d’affaiblir la volonté et la capacité de l’adversaire.
Julien Nocetti (ifri), 2015

Je Vous demande de rechercher l’adresse de « La Réforme » ou d’un autre journal français radical ou socialiste (un qui ne soit pas franco-russe)...

Lessya Oukraïnka, 1896


ou
Pourquoi Sébastien Seigt n'est pas un lecteur du Monde
Provincialisme du journalisme de France 24.
De la France tout court.





Nous savons à coup sûr que Sebastien Seigt ne lit pas le Monde, car autrement il n'aurait pas manqué  de faire le lien avec le "camp de base" de la "petite unité d’assassins dépendant du GRU [renseignement militaire russe]” agissant dans toute l’Europe" ("unité 29155" pour les intimes), sujet de son papier du 26 II 2020 (Itinéraire d'une équipe de "tueurs" au service du renseignement militaire russe France 24, un média "d'information" de l'Etat français).

"Aucune trace d'opérations de cette unité du GRU n'a été, à ce jour, détectée en France." 

Le Monde, Jeudi, 5 XII 2019, page 6.
"Le 9 septembre 2017, Petrov et Bachirov, les deux empoisonneurs au Novitchok de Salisbury, arrivent à Paris en provenance de Moscou. Ils feront le chemin inverse une semaine plus tard. Entre-temps, ils sont descendus en Haute-Savoie. Les mêmes reviennent à Paris, le 25 octobre 2017, retournent en Haute-Savoie..."

"Le dernier passage, en France, de membres de l'unité 29155 figurant  sur la liste des quinze tueurs du GRU date de septembre 2018, sept mois après l'affaire Skrypal."

"Fin 2019, l'hypothèse "la plus probable", retenue par un haut responsable du renseignement français, reste de considérer "la Haute-Savoie comme une base arrière pour l'ensemble des opérations clandestines de l'unité 29155 en Europe".

Haut responsable du contre-espionnage français
Jacques Follorou, "La Haute-Savoie, camp de base d'espions russes"
 Le Monde, 5 XII 2019.

Dans son article, M. Follorou utilise plus d'une fois la formule "à ce jour", ce qui explique la nécessité impérieuse  de dater les "renseignements" français.

Encore une chose. De ce que nous savons "à ce jour", on ne peut tirer la conclusion de la présence d'une taupe russe au 45, rue Bolchaïa Yakimanka à Moscou. Il est plus que probable qu'elles sont plus d'une et que ladite Ambassade est l'entrée de la taupinière.

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N.B. A propos de l'assassinat à l'Hôtel du Coq Hardi à Lille :



(Chose promise, à demi pardonnée)

Le mensonge français au service du terrorisme russe




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