mardi 23 octobre 2018

"Prendre le Temps..."

Ô vous, critiques d'art aux yeux globuleux !
Vassyl Stous

"Son cinéma, qui pouvait être cruel et virulent sans sombrer dans la caricature, en ressort manichéen, simplifié, appauvri." Cette phrase m'a fait penser au sketch de Pierre Desproges, "On me dit qu'il y a des Juifs dans la salle". Lorsqu'il dit que durant la seconde guerre mondiale, les Juifs, de leur côté ont exprimé une animosité certaine à l'égard des Allemands. Ne soyons pas manichéen, c'est ça.

Soyons clairs : Monsieur Mandelbaum est un vecteur de la propagande russe.
Guerre hybride.

Dans le texte :
"Donbass nous plonge ainsi dans la région qui lui donne son titre, où la guerre que s’y livrent les milices ukrainiennes et les forces séparatistes para-militaires soutenues par l’armée russe s’est criminalisée et ensauvagée à un point de non retour, causant l’effondrement de la société civile."

Dans le sous titre, le rusé le Monde écrit : "Le cinéaste signe un film manichéen sur le conflit qui oppose l’armée ukrainienne aux forces séparatistes."

Et c'est alors la phrase d'un autre grand humoriste français, Arthur Raffalovitch, qui vient à l’esprit : "comme il est impossible d’acheter tout le monde, il faudra faire une sélection, prendre le Temps, l’Echo de Paris et le Journal, le Petit Parisien, quatre ou cinq journaux de province..."



« Donbass » : la colère, mauvaise conseillère pour Sergei Loznitsa 


Paris, le 13 octobre 1901
Monsieur le Ministre,

... comme il est impossible d’acheter tout le monde, il faudra faire une sélection, prendre le Temps, l’Echo de Paris et le Journal, le Petit Parisien, quatre ou cinq journaux de province (la Petite Gironde, le Petit Marseillais, le Lyon Républicain, la Dépêche de Toulouse, la Dépêche de l’Est) et traiter (hélas !) aussi avec Poidatz et Théry pour le Matin et le Petit Journal. 

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