mercredi 1 août 2018

Sentsov, 80ème jour de la grève de la faim

[The time is running out]
80 днів як увімкнув зворотній відлік своєї пекельної машини "терорист" Олег Сенцов.
"Ми просто йшли, у нас нема зерна неправди за собою."


Stanislav Assieiev ne fait pas partie de la "Liste Sentsov". 
N'étant pas otage sur le territoire de la Fédération de Russie.
Journaliste oukraïnien, il a été kidnappé, il est détenu,
par une filiale de cette organisation terroriste,
qui se donne pour nom la République Populaire de Donetsk.
 En grève de la faim depuis début juillet 2018



Comme annoncé le 30 juillet devant la mairie du 4ème arrondissement de Paris,

Projection demain, 2 août, du film de 2015 de Askold Kourov "Le Procès, Fédération de Russie contre Sentsov", au cinéma Le Balzac.







Pendant ce temps, Oleg Sentsov est tenu en isolation, avant-hier le père Grégoire Mikhnov-Vaïtenko, visiteur des prisons, s'est vu refusé l'accès à l'otage oukraïnien. Il n'a pas les moyens d'élever sa voix pour la libération des tous les prisonniers oukraïniens détenus en Russie. De parler de la Liste Sentsov. 

Justement Stanislav Asseïev n'en fait pas partie

Les Reporters sans frontière à propos de son cas :

25 juillet 2018

Ukraine : inquiétudes toujours plus vives pour Stanislav Asseïev, détenu depuis plus d’un an par les séparatistes


Les séparatistes de Donetsk s’apprêtent à juger pour “espionnage” le journaliste ukrainien Stanislav Asseïev, détenu depuis plus d’un an. Reporters sans frontières (RSF) appelle à sa libération immédiate.

Après plus d’un an de détention arbitraire, les “autorités” autoproclamées de Donetsk semblent vouloir donner un vernis de légalité à l’emprisonnement de Stanislav Asseïev. Bien que le journaliste ukrainien ne soit toujours pas formellement inculpé, les séparatistes publient depuis la mi-juillet ce qu’ils présentent comme des extraits de son journal, pour mieux accréditer l’idée qu’il ne s’agit que d’un espion.

Ces “révélations” ne convainquent pas grand monde et un proche du journaliste, Egor Firsov, a d’ailleurs assuré être en possession du véritable journal de Stanislav Asseïev, dont il a posté des photos sur les réseaux sociaux. Il affirme également que les séparatistes tentent d’extorquer des aveux au journaliste en le menaçant d’arrêter sa mère. L’accusation “d’espionnage” est passible de vingt ans de prison à Donetsk, voire de la peine de mort en temps de guerre.

“Les rares nouvelles qui nous parviennent de Stanislav Asseïev sont, à chaque fois, plus inquiétantes, souligne Johann Bihr, responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale de RSF. Les séparatistes semblent s’acharner sur ce journaliste qui a osé défier leur blocus de l’information pour raconter au reste du pays le quotidien à Donetsk. Nous appelons toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour obtenir sa libération rapide.”

La “République populaire de Donetsk” (DNR, autoproclamée) a d’abord gardé le silence avant de reconnaître qu’elle détenait Stanislav Asseïev, porté disparu début juin 2017. Un des rares journalistes indépendants à être restés sur place après la prise de pouvoir par les séparatistes, le journaliste collaborait avec plusieurs journaux ukrainiens et le service local de Radio Free Europe / Radio Liberty (RFE/RL), sous le pseudonyme de Stanislav Vassine.

D’après d’anciens codétenus, il est emprisonné dans l’une des geôles séparatistes, l’ancienne usine “Izoliatsiya”. La “DNR” refuse pour l’heure de l’inclure dans un potentiel échange de prisonniers avec Kiev. Début juillet, Egor Firsov a annoncé que le journaliste avait entamé une grève de la faim pour protester contre l’absence de soins dont il faisait l’objet. Le “Donbass Media Forum 2018” s’est ouvert le 6 juillet avec l’adoption d’une déclaration appelant le “Groupe de Normandie” (Ukraine, Russie, Allemagne et France) à intervenir pour obtenir sa libération.

Depuis la prise de pouvoir des séparatistes soutenus par la Russie, au printemps 2014, la “DNR” et la “République populaire de Lougansk” (“LNR”) sont devenues de véritables trous noirs de l’information. Les derniers journalistes critiques y ont été réduits à la clandestinité et les observateurs étrangers se font rares. La Crimée a également été purgée de ses journalistes et médias critiques depuis l’annexion russe en 2014.

Le reste de l’Ukraine occupe la 101e place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse publié par RSF en 2018.

Et cependant, quelques mois plus tôt :

L'accueil chaleureux à Paris de la cause terroriste, mars 2018


Zakhar Prilépine honoré au LivreParis 2018


Stanislav Asseïev est en grève de la faim depuis début juillet, proteste contre les conditions de détention, exige d'être libéré



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire