Sentsov, 64ème jour de la grève de la faim

[The time is running out]

64 дні як увімкнув зворотній відлік своєї пекельної машини "терорист" Олег Сенцов.

"Ми просто йшли, у нас нема зерна неправди за собою."

Monsieur Infantino offre un ballon de football à Monsieur Poutine.

Pas de nouvelles de Oleg Sentsov depuis la visite à Labytnangui de Mme Kaplan. Les dernières images sont l'enregistrement de l'entretien avec Ksenia Sobtchak, fuitée par les geôliers et diffusée récemment à la télévision russe. 64ème jour de la grève de la faim.

Cependant que d'autres font la une...

Rencontre avant le match à l'issu duquel Monsieur Poutine offrira la Coupe empoisonnée au jeune président français. Qui, obnubilé par sa vanité ainsi flattée, n'y verra que du feu. Les Izvestia rapportent la chose :

Rien de bien intéressant dans ce petit reportage  : les relations bilatérales, après une mauvaise passe, dit Monsieur Poutine, reprennent leur cours habituel. Je le mets surtout parce que tout le monde attendait la poignée de main de la honte. Elle y est. Voici pour l'image tant attendue. 

Une autre histoire d'image. Je recherchais une photo de la tribune d'honneur avec le président français se donnant en spectacle. Le moteur de recherche indiquait le site de l'Equipe, mais une fois la page ouverte, je ne  trouvais nulle part l'agitation présidentiel de face. Elle est reproduite plus bas, arrachée au cache de google. La qualité n'est pas tres bonne. 

Et voici comment la tribune est présentée par franceinfo :

Et une.

Et deux.

Et voici comme illustre la scène radio Svoboda (financé par le Congrès américain) :

Et la chaîne oukraïnienne TSN :

Et enfin, l'Equipe. 

Le regard amusé du Russe savourant sa vengeance. Il faut se souvenir qu'Emmanuel Macron l'avait humilié à Versailles. Dans les milieux mafieux, dont Vladimir Poutine est issu, ce ne sont pas des choses que l'on pardonne.

Chacun a ses points faibles, chez les Français, très souvent, c'est la vanité. L'orgueil frustré d'impérialiste sans empire. 

Il suffit de flatter, et ils mangent dans la main...

C'était au 63ème jour de la grève de la faim de Oleg Sentsov, et c'est aujourd'hui, le 64ème.