mercredi 11 novembre 2015

Rallumer la guerre froide en frottant les deux Ukraines

Perroquet de poutine francophone
Spécimen mâle, plumage de gauche, bagué dans le territoire de Belfort
ayant appartenu à un magicien de cirque, il fait de remarquables tours de passe-passe avec son bec




"Rallumer la guerre froide" en frottant "les deux Ukraines"



Je pense que si on ne prend pas en considération le fait que l’Ukraine est un pays hétérogène, divisé, catholique uniate à l’ouest, et puis d’autre part russophone et orthodoxe, à l’est. Que naturellement il faut agir avec beaucoup de précautions si nous ne voulons pas rallumer la guerre froide en Europe. Je crois que personne n’y a véritablement intérêt.



Sénateur, Rassemblement Démocratique et Social Européen
Je pense qu’il est excessif de dire qu’il y a des pro-européens d'un côté et des pro-russes de l’autre. Il y a des problèmes de religions, de civilisations, à l’intérieure même de l’Ukraine. Et naturellement on se sert un p’tit peu des uns et des autres... Disons qu’il y a dans tout cela pas mal de manipulations, pas mal de leurres... Et je voudrais qu’on fasse une analyse non pas instantanée, sous le coup de l’émotion... parce qu’il y a des morts... 

- Vingt-six, c’est le dernier bilan.

- C'est le dernier bilan, mais...

Mais enfin, cette opposition, elle est diverse. Le nationalisme ukrainien a une... je dirais des antécédents qui ne sont pas toujours... je dirais... enfin... je ne vais pas revenir à la grande guerre patriotique mais ils n’étaient pas forcément du bon côté. Hein. Donc, je pense qu’il faut avoir tout ça à l’esprit. Et penser que les violences qui existent aujourd’hui peuvent avoir leur répondant de l’autre côté, parce que l’Ukraine est di-vi-sée. Et que au fond c’est un des états successeur de l’Union Soviétique, c’était la première Russie, la Russie et l’Ukraine formaient un seul pays depuis le milieu du XVII siècle, il y a une très forte intrication entre ces deux pays. On m’a cité le chiffre de 80 mille entreprises ukrainiennes exportant en Russie et autant d’entreprises russes exportant en Ukraine. On ne peut pas facilement défaire tout cela. Il y a une intrication telle que je pense cela mérite quelques précautions. 

Public Sénat, via chevenement.fr 19 février 2014



...car l’Ukraine c’est la première Russie. Les... les... les... La Russie a changée de capitale. De Kieff elle est allé à Moscou... quand les Mongols sont arrivés. Mais depuis 1647, l’Ukraine fait partie de l’empire russe. Elle a gagné son indépendance à la fin de 1991. Il y a 22 ans. Il faut se rappeler que l’URSS c’est fini. En Ukraine, comme en Russie, il y a des oligarques qui tiennent le haut du pavé, des parties politiques qui se sont relativement déconsidérées, il y a eu une révolution orange avec Madame Timotchenko, mais on voit que elle suscite quand même quelques réticences. En même temps Yanoukovytch a été chassé par un vote du parlement, de la Rada, mais, je dirais, en dehors, évidemment, des règles constitutionnelles, sous la pression de la place...  
Président et vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées

Michel Field : Et vous ne croyez pas à l’engouement pro-européen d’une partie des classes moyennes de Kiev, qui voyait dans un rapprochement avec l’Europe...

Jean-Pierre Chevènement : Sans doute les classes moyennes comme on dit, mais surtout de la partie occidentale. N’oubliez pas que Lviv, ou Lvov comme on dit, c’était Lemberk avant 1914, en Galicie orientale. C’était l’Autriche-Hongrie. Ce sont des catholiques, uniates. Donc tournés vers l’Europe centrale. Donc eux, évidemment ils regardent...

- D’où le risque de partition qu’j’évoquais tout à l’heure...


Il faut traiter sur le même pied l’Ukraine et la Russie. Ce sont des peuples européens. Anciens. Ces deux là sont quand même cousins à beaucoup d’égards. Et je pense que l’Union Européenne n’a pas à pratiquer une politique d’ingérence et à essayer de dresser l’Ukraine contre la Russie.



S'il y a une partition. Si les régions de l’est se soulèvent contre les autorités de Kieff. On peut imaginer qu’ils recevront un soutien, au moins sous la forme de livraison d’armes, par exemple, de la part de la Russie. Donc, est-ce que l’Union Européenne a les moyens de... d’envisager cette perspective ? 
LCI, via chevenement.fr, 24 février 2014

liste raffalovitch
Le président du perroquet

Le perroquet de poutine et son président


Le représentant spécial du président français auprès de la Russie, Jean-Pierre Chevènement, a plaidé jeudi pour une levée sous conditions des sanctions européennes prises à l'encontre de Moscou et appelé à se détourner des "fauteurs de guerre". 

AFP, 18 septembre 2014


partout où il les rencontre









« Mon avis reste que les contrats ont été signés et qu’ils doivent être exécutés. La France est un pays souverain », a expliqué le sénateur
FR3 Régions, 18 septembre 2014

Jusqu'au 30 septembre 2014, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.

ex-sénateur
папуга пана пу

Les lecteurs du Monde Diplomatique goberont


La popularité de Poutine en Russie tient à la fois au redressement économique qu’il a su opérer dans un pays qui avait perdu la moitié de son PIB dans les années 1990, et au coup d’arrêt qu’il a su donner à la désagrégation de l’Etat russe. Son projet n’est pas impérial mais national.

Jean-Pierre Chevènement 
Crise ukrainienne, une épreuve de vérité, Monde Diplomatique, juin 2015


It cannot be stressed strongly enough that without Ukraine, Russia ceases to be an empire, but with Ukraine suborned and then subordinated, Russia automatically becomes an empire.

Zbigniew Brzezinski 
The Premature Partnership, Foreign Affairs, March-April 1994


En 1998, Zbignew Brezinski écrivait déjà que le seul moyen d’empêcher la Russie de redevenir une grande puissance était de soustraire l’Ukraine à son influence.

Jean-Pierre Chevènement 
Crise ukrainienne, une épreuve de vérité, Monde Diplomatique, juin 2015
 

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