jeudi 21 mars 2013

Mutisme et amnésie. 2. Au fil des pages arrachées





Rencontres franco-oukraïniennes au fil des siècles
Seconde partie : Au fil des pages arrachées

 

Тотчас после заседания, в буфете театра Chatêlet, куда повели меня русские знакомые для представления Тургеневу некоторые из русских литераторов заметили ему, что он слишком уже много авансов дал французам. – "Да ведь они другого языка не понимают, – оправдывался Тургенев, – и никаких иностранных литератур не ценят и не знают" – тут же расказал анекдот о том, как В. Гюго в разговоре с ним смешал драмы Шиллера и Гете.
Mykhaïlo Drahomanov
Воспомининия о знакомстве с И. Тургенев
Au buffet du Congrès littéraire de Paris, 1878

La littérature oukraïnienne. Le nom est bizarre ; l’auteur, homme très distingué, a préféré ce nom à celui beaucoup plus connu de littérature petite russienne.
Ivan Tourguénieff
A la tribune du Congrès littéraire de Paris, 1878


Pourquoi discutez-vous avec moi ? Discutez avec le Petit Robert.
 Simone Signoret 
 Polémique autour de "Adieu Volodia".



Dès que j’ai eu l’honneur de lui être présenté, disais-je, je racontais à Maria Matios l’anecdote du mutisme oukraïno-hugolien. Mme Matios arrivait a-phone, sans voix, pour tout dire muette au Festival des Littératures Européennes de Cognac en ce novembre indigo 2012.

Le millésime de cette année avait pour devise...

Mais au fait, quelle était sa devise ? Si l’on avait traduit aux Français les relations enthousiastes de la presse oukraïnienne, ils auraient appris que « Le temps de l’Oukraïne était enfin venu ». Les Cognaçaises et les Cognaçais étaient persuadés qu’il s’agissait d’une Oukraïne enfin up-to-date, d’une « Ukraine à la page » so to speak.

La Séance d’ouverture du Festival... pardon, l’Inauguration... Confus.
C’est 'à cause du jet-lag'. De la vitesse du temps qui passe. Défilement kaléidoscopique, avec peut-être une touche d'abracadabrantesque, en tout cas bleu-blanc-rouge de tous ces Congrès universaux et néanmoins très-parisien, Quatorze juillet tzaro Papeterie - Livres - Journaux, Euro festivaux... j’en perds mon latin :
אין לי, אין לי רגע דל, או סקנדל או פסטיבל


 L’Inauguration du Festival avait malheureusement elle-aussi un intitulé :

« L’Ukraine, cette inconnue. »

Bien sûr vous ne voyez pas ce qui me chagrine. N’est-elle pas inconnue, l’Oukraïne en France ? Que oui ! Seulement voilà : « L’Ukraine, cette inconnue » était déjà le titre de la préface d’Emmanuel Raïs à l’anthologie des jeunes auteurs oukraïniens des années soixante, publiée à Paris en 1967. Il y a bientôt un demi-siècle.

1911. Il y a un peu plus d’un siècle, quinze ans après le poème en prose de l’Oukraïnienne, en 1911, dans la brève note d’introduction au récit de Mykhaïlo Iatskiv publié à Paris dans la « revue mensuelle pour tous » « Les mille nouvelles nouvelles », Mykhaïlo Roudnytsky avait eu cette formule :
« La littérature ukrainienne gagnerait à n’être connue que des seuls slavisants ».

1921. Exactement dix ans plus tard, M.A. Meillet, dans l’Avant-propos à l’ « Anthologie de la littérature ukrainienne jusqu’au milieu du XIX s. » (Editée à Paris par l’Institut Sociologique Ukrainien), constatait : «La littérature ukrainienne est encore fort peu connue du public européen

1931. Encore dix ans plus tard, le député de la Seine Emmanuel Evain : « On peut affirmer que la France, jusqu’à la fin du second empire, connaissait l’existence du problème ukrainien.» Jusqu’à la fin du second empire donc et puis... ce fut le 'mutisme hugolien' et la France devenue RFrançaise cessa de 'connaitre l’existence du problème oukraïnien'. Da liegt der Hund begraben !
Le préfacier de ce livre, Edouard Soulier, a ces mots : « M. Emmanuel Evain se plaint que le sort des Ukrainiens en 1917-1920 ait, apparemment, trouvé une opinion française ignorante et indifférente : « Nous ne savions pas... On les ignorait à peu près complètement... L’opinion française ne s’attendait guère aux événements. »» Même constat fait par la revue« Prométhée » en 1927 : « Qui ne se souvient de l'ignorance que manifesta l'Europe envers l'Ukraine au moment de son indépendance ? Bien peu la connaissaient alors.» Ou une trentaine d’années plus tard par Alain Desroches : «...rares étaient les Français, au début de ce siècle, qui savaient les souffrances des peuples baltes et de ceux du Caucase. Plus rares encore étaient ceux de nos compatriotes qui connaissaient le traitement inhumain infligé par le régime tsariste au grand peuple ukrainien... »

1961. Trente ans plus tard, en 1961 donc, G. Alexinsky, le traducteur du roman « Le jardin de Gethsémani », écrivait dans la préface : « La littérature ukrainienne est presque inconnue en France et, pour le lecteur français, le roman de Bagriany, qui en est une manifestation importante, présente un intérêt de nouveauté et de révélation.» André Billy reprendra la formule pour intituler sa chronique du 13 mai 1961 au Figaro Littéraire : « Une littérature inconnue en France ».

1967. Six ans plus tard, je l’ai dit, paraissait l’anthologie « La nouvelle vague littéraire en Ukraine ». Avec l’excellente préface d’Emmanuel Raïs, qui fut un grand amateur de littérature et un grand ami du peuple oukraïnien. De très bonnes raisons pour être doublement attentif, d'ouvrir grand les deux oreilles :
« Le but proprement dit de ces quelques pages, est précisément d’attirer l’attention du lecteur français sur l’existence d’un peuple vaillant, doué d’une forte personnalité créatrice, digne d’un sort meilleur et d’une meilleure connaissance à l’étranger.

« La manifestation peut-être la plus remarquable de la culture ukrainienne est sa littérature et surtout sa poésie.

« Nous espérons, si nous réussissons à capter l’attention bienveillante du lecteur français, lui permettre de faire la découverte des principaux représentants de cette littérature (sauf Chevtchenko qui, à l’occasion de son récent centenaire, avait bénéficié de quelques publications, d’ailleurs insuffisantes, aussi bien quant à la quantité qu’à la qualité), tels Franko, Stefanyk, Larissa Kossatch, Dovjenko, Ianovsky (dont l’un des romans a été publié aux éditions Gallimard, mais traduit d’après une traduction russe), Katchourovsky, ainsi que les plus importants des poètes, tels Tytchyna, Rylsky, Klen, Malaniouk, Antonytch, Oljytch, ou Andievska, sans parler de beaucoup d’autres, dont l’héritage, en raison de la rigueur des temps, est parfois plus réduit, mais souvent, encore plus remarquable, tels Svidzinsky, Ploujnyk, Zerov ou Khvylovy.
« Certes, ces noms, pourtant très remarquables, ne disent rien au lecteur occidental, à l’exception peut-être de celui de Dovjenko, cinéaste de réputation mondiale. »

« La première chose à faire, c’est de rompre l’épais mur d’ignorance qui entoure l’Ukraine et son peuple. » E. Raïs
L’Ukraine, telle qu'elle était inconnue au décembre 1966.
Est-il besoin de préciser que cette anthologie fut la seule de la série ?
Epais mur d’ignorance. Murmures hugoliens.

1971. Marie Scherrer, se souvient une de ses élèves, « cette Française qu’avait « trouvé » le professeur Ilko Borchtchak, le fondateur du département des études oukraïniennes à l’INALCO, me proposa alors : « Et pourquoi ne feriez-vous pas votre diplôme à la Sorbonne ? Puisqu’ils ne savent même pas que la littérature oukraïnienne existe, et font de gros yeux lorsque je leur dis : « Aussi extraordinaire que cela puisse vous paraître j’enseigne cette "littérature inconnue" ! »

En 1980, Jean Pierre Faye préfaçant la toute petite plaquette du très grand Ihor Kalynets : « Ces brefs écrits d’errance font parler la parole étouffée des prisonniers et des déportés et la langue même d’un peuple entier, insuffisamment connue en France, celle de l’Ukraine.» L’année suivante, Piotr Rawicz : « Mais l’Ukraine... cela paraît si loin ! Sous nos cieux occidentaux provisoirement paisibles qui donc, à part les émigrés et les géographes, a la moindre idée de cette contrée pourtant comparable en superficie et en population à la France ?»

1981. Le Prince jaune. Gallimard. Vassyl Barka est l'un des premiers à tenter une réponse littéraire au Holodomor : avec le Paradis (1953), le Prince Jaune (1963) et finalement avec son œuvre maîtresse, le Témoin (1981).
L’éditeur français fut confronté à une difficulté inattendue : il s’agissait de traduire de l’oukraïnien (s’il l’avait su, se souvenant des embêtements avec le recueil de Kotsyoubynsky – projet inabouti, miettes à la Piuf puis à l’Age d’Homme – ne l’aurait-il pas refusé d’emblée ?). Piotr Rawicz avait oublié de préciser qu’il ne s’agissait pas d’un « roman russe ». Il le préfacera. « Surtout ne nous prenez pas pour des Russes, on a horreur de ça ! » — clament à peu près toutes les publications des émigrés ukrainiens, et, si cette insistance peut parfois paraître lassante, il convient d’explorer les sources de la confusion, d’analyser les raisons de cette fausse identification, de ce malentendu qui a le don de faire sortir de leurs gonds les patriotes ukrainiens.»
Malentendu ou mal entendement ?
« L’action se passe en Pologne c’est-à-dire Nulle-Part » — a pu dire Alfred Jarry. A ce compte-là, l’Ukraine serait le nulle-part de nulle-part, une province russe quelconque perdue dans l’immensité de l’Empire...

« Lors de la projection à Paris, il y a une bonne dizaine d’années, du très beau film Les chevaux de feu (d’après la nouvelle de Mykhaïlo Kotsioubynsky Les ombres des aïeux oubliés) n’a-t-on pas parlé dans la presse d’un film« russe » alors que les acteurs s’entretenaient en un ukrainien savoureux aussi éloigné du russe que l’italien l’est du français?...
 

Vous vous souvenez un quart de siècle plus tard de l'arrogant babil de l’Université française :
 
 
 
« Gageons qu’à peine un promeneur sur mille — flânant à Saint-Germain-des-Prés — sait que le petit square Tarass Chewtchenko s’appelle ainsi en l’honneur du chantre incomparable de la misère des manants et de la gloire cosaque, d’un poète révolté qui plus qu’aucun autre fut le « catalyseur » de la conscience nationale de tout un peuple : les Ukrainiens

1991. Cinq ans après cette évocation de Taras Chevtchenko à Paris et du Père Ubu en Oukraïne, l’explosion de la centrale nucléaire de Tchornobyl signait l’arrêt de mort de l’Union soviétique. Et puis ce fut enfin l’indépendance tant attendue, inespérée. Ou plutôt le contraire : tant espérée, inattendue.
En 1993, naïf, j’écrivais qu’il était désormais anachronique de transcrire les noms oukraïniens à partir de leur version russe, reprenant cette évidence à l’Anthologie du début du siècle de Hrouchevsky, et donnais, dans la « Note du traducteur » au recueil de Mykola Khvylovy, un « lexique ukrainien-russe », « pour les nostalgiques » :« ...Khvylovy/Khvylievoï, Kyïv/Kiev, Lviv/Lvov, Tchornobyl/Tchernobyl... » La seule critique que l’ouvrage avait suscité (Panorama de France Culture du 23.04.1993) disait : combien même « nationaliste ukrainien », « un auteur peu connu et qui mérite de l’être d’avantage ».

1995. Deux ans plus tard, quatre ans après l’indépendance, en 1995, dans son Manuel de langue et civilisation ukrainiennes, Victor Koptilov, constatait : « La culture ukrainienne en général et la littérature en particulier restent inconnues du public français

Trois ans plus tard, sept ans après l’indépendance, l’auteur du Que sais-je consacré à l’Oukraïne, Olivier de Laroussilhe faisait étrangement écho à Emmanuel Evain, Olexandr Choulguine, Alain Desroches, en écrivant : « Que sait-on de l’Ukraine ? Grenier à blé de la Russie... ou de l’Europe, souvent guère plus. Cette nation longtemps dépourvue d’État national reste méconnue, notamment en France, où l’approche traditionnelle demeure centrée sur la Russie. Et on pouvait jusqu’en 1991 passer pour un soviétologue acceptable sans avoir beaucoup entendu parler de l’Ukraine.»

L’année où paraissait ce Que sais-je, il m’a été donné d’entendre le discours que le Président de la République française fit à l’Université de la capitale oukraïnienne, ma ville natale. Pas depuis le début, M. Vedrine ayant brusquement eu envie d’une tasse de café, nous avons été en retard. Mais j’ai pu entendre M. Chirac dire (j’ai noté ces paroles si enthousiasmantes) :« Je suis heureux que les Journées de l’Ukraine qui auront lieu en France l’an prochain permettront aux Français de mieux mesurer l’extraordinaire richesse de votre culture et ce dans tous les domaines artistiques. »

1999. «C'est dans un souci d'apporter un regard neuf sur un pays trop méconnu que les ministères français de la culture et de la communication (DAI) et des Affaires Étrangères (AFAA), avec la collaboration de l'ambassade d'Ukraine en France ont souhaité organiser cette saison Ukrainienne.»

1999. « Regards sur la culture ukrainienne »

Un exemple pour illustrer le prisme particulier de ces "Regards". L'Editorial du n° 61 de la revue Diagonales Est-Ouest portant le titre ambitieux de «Interrogations ukrainiennes».



Programme des "Regards..." :
Alexandra Extel... Mykhola Khvyliovyï...
« Quant à la littérature c’est encore une « terra incognita ». Il apparaît clairement que l’aventure n’a pas tenté les éditeurs français. Depuis 10 ans aucun d’entre eux ne s’est arrêté sur un titre ou sur un auteur. Cela pose question : comment la France peux rester privée de ces témoins et vigies que représentent les écrivains ? L’amorce d’une explication pourrait résider dans le problème de la langue. La langue ukrainienne dans sa souveraineté et sa légitimité en est à ses débuts, c’est en russe que les auteurs les plus éminents originaires d’Ukraine (Gogol) se sont exprimés, c’est à Saint Pétersbourg et à Moscou qu’ils allaient trouver la considération et un vrai lectorat.»


Programme des "Regards..." :
Yevguen Khvyliovyï...
Le recueil de Khvylovy est paru l’année du centenaire de sa naissance, 60 ans après son suicide, en 1993. Le recueil de Kalynets dans la traduction de Baboval en 1996.

Programme des "Regards..." :
Lessia Oukraïnka, Oless Franko et Stefanyk...
MM. Bruno Guichard et René Martin l’ignorent, comme du reste ils ignorent tous les autres auteurs dont les traductions en français ont été mentionnées plus haut (et les autres). En fait le seul écrivain ayant un rapport à l’Oukraïne dont ils se souviennent est Gogol. Et Gogol écrivait en russe… DONC... la langue oukraïnienne en est à ses débuts. On la refait, c’est trop bon : la langue oukraïnienne en est à ses débuts (à la fin du XX siècle) PARCE QUE (au XIX siècle) Gogol écrivait en russe


C’est en réaction à ces « Regards » « neufs » que fut créé le Comité Mazepa 99 (et incidemment la Librairie Oukraïnienne Ephémère proposant les dix titres que constituait alors l’intégralité des ouvrages des belles lettres oukraïniennes disponibles en traduction française – M. Samuelian avait eu la gentillesse de libérer une demi-étagère dans sa librairie, en entrant sur la droite).
 





1999. «Regards [méprisants] sur la culture ukrainienne».


2012. A l’occasion du Festival des Littératures Européennes de Cognac est parue une anthologie de petite prose oukraïnienne contemporaine : Zaboujko, Matios, Androukhovytch, Jadan, plus une version vandalisée de ma traduction de « C’est ainsi » de Prokhasko. Plus Kourkov ("KourHov"). L’Avant-propos est de la plume de Pierre Astier. Ecoutez bien : « La littérature, c’est avant tout une ou des langues. La langue officielle de l’Ukraine est l’ukrainien, mais la plupart des Ukrainiens parlent aussi le russe couramment du fait que l’Ukraine a été pendant plus de trois cents ans sous le joug de l’Empire russe, puis de l’URSS, subissant les répressions totalitaires et surtout la terrible famine, baptisée Holodomor. Cette longue domination pose également la question de choix de la langue d’expression. Quel aurait été le destin de Nicolas Gogol, fils d’une Ukraine qu’il décrit avec un peu de nostalgie dans Taras Boulba ou dans ses drôlatiques Soirées du hameau, s’il avait continué à écrire en ukrainien ? »

En 2012 M. Astier nous invite à son tour à danser le « Gogol donc »...

Ah, mais il a entendu parler de Chevtchenko (pas lu – entendu parler, vous allez voir). Je reprends la citation : « L’immense Taras Chevtchenko, le grand poète romantique et le tribun populaire du XIXe siècle, aurait-il eu une place plus importante dans la littérature universelle, s’il avait abandonné l’ukrainien pour le russe ? Et plus près de nous, le fantasque Mikhaïl Boulgakov ? Mais l’histoire ne connaît pas de conditionnel. »L’histoire ne connaît pas de conditionnel, comme M. Pierre Astier ne connaît pas la littérature oukraïnienne. Pas même dans ses grandes lignes.
Jabo, Maya
 

* * *

Cette miraculeuse capacité de l’Oukraïne à rester inconnue en France me fait songer à ma voisine Lisa. Une vieille dame charmante, un peu dur d’oreille, obligée depuis des années à se déplacer dans un fauteuil roulant. Je la salue chaque fois que je les croise, elle et sa nurse moldave, et chaque fois poliment elle me rend mon salut. Pour, quelques instants plus tard, crier « KTO ETO ? » (qui est-ce) à sa nurse, qui chaque fois lui répète que c’est le voisin, Lisa, vous vous souvenez ? Mais la vieille dame ne se souvient pas : elle est amnésique.
Envoi
... peut-on imaginer« rompre l’épais mur d’ignorance qui entoure l’Ukraine et son peuple » sans constater au préalable l’existence de ce mur ? N’est-ce pas la condition nécessaire pour en rechercher et pour en combattre les causes ?
 
... convient-il de laisser faire lorsque les petits maçons de ce bel ouvrage d’ignorance épaisse se chargent de présenter l’Oukraïne en France, les Guillevic, les de Lumley, les Martin-Guichard, les Sokoloff, les Prune, les Feigelson, les WiltzAstier... ?
 
Je ne pense pas que 'l’ordre du jour des relations franco-oukraïniennes' soit au silence poli de l’élève attardée, pardon rattrapant son retard, de l’Oukraïnienne enfin à la page.

Oles Pliouchtch, 22 mars 2013

Bilan des relations franco-oukraïniennes au XXe : un siècle d'amnésie française.

 

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