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samedi 30 juillet 2016

De Gaulle-le-collabo et les camps soviétiques

Le titre - pour attirer l'attention. Cela dit, ayant renversé le gouvernement légal, le général à titre provisoire rompt avec la politique de collaboration avec les nazis et entame une politique de collaboration avec les communistes. Le gouvernement accueille des membres du Parti Communiste français, et comporte même un représentant des service secrets soviétiques, Pierre Cot.

Les donneurs d'ordres

Les agents du  Smerch chassent en France - chasse à l'homme - comme dans leur pré carré. La police française donne un coup de main au besoin. Tous les citoyens soviétiques, tous les natifs des lieux désormais sous le contrôle de Moscou, doivent être rapatriés de gré ou de force.

En Union soviétique, il y a une institution chargée  de gérer ce qui est nécessaire dans une pareille situation. Et dans une pareille situation il faut des camps. LAGUIER, en russe. Et l'institution, toujours dans cette langue, se nomme Glavnoyé OUpravliéniyé LAGuiériéi, la Direction Centrale des Camps, en abrégé : GOULAG.

Goulag en France
French Willing Collaborators

Il y avait en France 130 camps soviétiques à l’apogée de la collaboration gaulliste.

Rediffusion d'une émission de l'année dernière de Catherine de Coppet et Anne Fleury :  
Les camps soviétiques en France

Mais comme le titre est un peu brutal, France Culture le présente simplement comme :  
Les soviétiques en France

Ah ! les collaborateurs de France Culture... Ah ! la liste Raffalovitch !
"Trouvez moi un journal français qui ne soit pas franco-russe" comme disait Lessya Oukraïnka.

Bonne écoute.


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